Week-end à l'Ile Bouchard 9-10 juin 2012

vendredi 4 mai 2012

Week-end à l'Ile Bouchard 9-10 juin 2012

1 commentaire:

Anonyme a dit…: Lors de ce week end le Père "Francis cone" (phonétique) a parlé de la vie du fondateur de la communauté de l'émmanuel Pierre Goursat.
D'un tempéramment d'artiste et avec une enfance blessée par les épreuves de la vie c'est lui qui a crée la communauté de l'Emmanuel dans les années 1970.

Il savait bousculer les jeunes qu'il voyait, même dans les années 1975 le célibat pouvait être une péoccupation!

"Réagis penses à ce que tu veux faire de ta vie" en leur précisant quand même que la finalité est celle de la sainteté."

"Appuyez vous vous les uns sur les autres pour prier"

"Le problème de tous les chrétiens ceux sont nos souffrances que l'on n'ose pas dire!"

"Arrêtes de te regarder toi même, prends de la distance, ouvres ton coeur aux autres"

Une parole d'abandon dite au fondateur Pierre Goursat
"On vous l'a demandé acceptez cette mission, le jour où l'on ne voudra plus de vous on vous le dira"

La foi :
"Croire au meilleur que nous ne connaissons pas encore. La foi est la garantie des biens que l'on espère et la preuve des réalités que l'on ne voit pas"

"La confiance se vit dans l'instant présent.
Dieu agit jour et nuit sans que l'on en ait conscience"

Pierre Goursat est un intercesseur et des grâces sont obtenues par son intermédaire auprès de Dieu.; 19 juin 2012 à 20:00

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Qui sommes-nous ?

- Découvrir son célibat non choisi comme un état de fait porteur d’une richesse et à en vivre pleinement dans le sens d’un projet de Dieu et dans la joie de l'Espérance.
- Croître dans la vie humaine et chrétienne pour que cette période soit féconde et dynamique.
- Se préparer ainsi aux appels futurs de Dieu.
- Approfondir notre vie chrétienne,
- Apprendre la vraie solitude, indispensable à tout état de vie, sans s’isoler ou être isolé,
- Développer l’écoute de l’autre, du pauvre et de Dieu,
- Construire de véritables amitiés et former ainsi une communauté de prière et d’entraide
- Trouver sa place dans l'Eglise et dans la société, y prendre des responsabilités

Un groupe de célibataires chrétiens : pourquoi ?

L’Église a généralement proposé deux choix aux croyants: le mariage et la fondation d’une famille, ou bien le célibat consacré, dans le cadre de la vie consacrée. Mais les célibataires de 30, 40 ou 50 ans … sont aujourd’hui de plus en plus nombreux et n’ont pour la plupart pas choisi ce célibat. Comment le vivre au quotidien dans la joie de l’Espérance ? Quelle est notre place dans l’Église ? Ce sont des questions encore peu étudiées.
Pour répondre aux attentes des célibataires, le père Luc Ravel, chanoine régulier de St Augustin, organise depuis plusieurs années des temps de réflexion destinés aux célibataires. Après avoir participé à un pèlerinage organisé par le père Ravel durant l’été 2005, nous avons été plusieurs à souhaiter poursuivre dans cette voie, dans la région Centre et ses environs.
Le Concile Vatican II appelle à mettre en œuvre un chemin de sainteté pour les célibataires : “ Cette spiritualité des laïcs doit revêtir des caractéristiques particulières suivant les conditions de vie de chacun : vie conjugale et familiale, célibat et veuvage, état de maladie, activité professionnelle et sociale. Chacun doit développer sans cesse les qualités et les dons reçus et en particulier ceux qui sont adaptés à ses conditions de vie et se servir des dons personnels de l’Esprit Saint. ” (Décret sur l’apostolat des laïcs n°4) “ Un exemple semblable (à celui des époux chrétiens) est donné par les personnes veuves et les célibataires dont le concours peut être d’une grande valeur pour la sainteté et l’activité dans l’Église… Ainsi donc tous ceux qui croient au Christ iront en se sanctifiant toujours plus dans les conditions, les charges et les circonstances qui sont celles de leur vie et grâce à elles, si cependant ils reçoivent avec foi toutes choses de la main du Père céleste… ” Lumen Gentium n° 41

Lectio Divina

Il s’agit d’une lecture de la Parole par petits groupes de 6 à 8 personnes au rythme d’une rencontre mensuelle.

Une lecture Sainte qui apporte une autre dimension et un éclairage.

Observation, méditation, contemplation /prière.

Ce n'est pas réservé à des spécialistes. Tout chrétien est compétent lorsqu'il fait cette lecture dans un esprit de foi et s'il est soucieux de prier en Eglise.

Un vrai lien spirituel et amical se tisse entre chacun des membres d'un groupe Lectio. La richesse des partages apporte une joie renouvelée.

La Chapelle Invisible

Un rendez-vous régulier : pour un temps de prière de la durée de votre choix, tous les jeudis entre 19h et 22h. (Ce qui n’exclut pas vos autres habitudes de prière). Si nous sommes empêchés, nous saurons que d’autres à cette heure prient. La chapelle invisible… faite de pierres vivantes et non de pierres de taille, c’est :
Un lien les uns avec les autres : au-delà de la distance, nous sommes en communion de prière ; une petite équipe, au service de cette Chapelle Invisible, nous envoie chaque mois le « menu de prière » pour nourrir ce temps de prière commune. Les intentions particulières des uns et des autres seront portées ensemble devant notre Seigneur.
Un soutien pour être en prière : chaque fiche apporte aussi des notions pour nous aider à être en prière.
Une prière ouverte : Prière d’intercession pour d’autres personnes isolées (prisonniers, malades...) pour lesquelles la solitude se fait plus pesante à cette heure du soir. C’est pour cette raison que nous avons choisi l’horaire 19-22h.

Notre lien avec la Pastorale Familiale

« Le service diocésain de la Pastorale familiale a comme mission d’annoncer la bonne Nouvelle de l’Evangile sur l’amour et la vie, le mariage et la famille et d’éclairer à la lumière de l’Evangile les dimensions sexuelle, affective, conjugale et familiale de la vie des hommes et des femmes de notre temps. »

Notre groupe est intégré à la Pastorale familiale. Nous participons à des temps forts avec les autres mouvements familiaux d’Eglise.

Le 17 mai 2007, nous étions présents à la Journée des familles à Orléans en animant un stand.

Le 29 novembre 2008, nous participerons au temps fort « Solitude et Espérance, quel défi ? ».
Au cours de cette journée, nous animerons avec l’aide des célibataires consacrées et des séminaristes un atelier sur le thème « Comment bien vivre sa solitude? »

à lire :

La solitude douce amère
Pierre Tallec
Bayard culture

Vivre, à quoi ça sert ?
Sœur Emmanuelle

Si j'écris ce livre, c'est pour faire partager la libération qu'apporte la pensée de Pascal pour proposer un chemin de sens.' Sœur Emmanuelle s'adresse à ses contemporains ‘poursuivis par le non-sens’' et en quête de libération spirituelle. A tous ceux-là, rencontrés après trente années passées aux côtés des plus pauvres, dans les bidonvilles du Caire, elle apporte ses réflexions, fruit de la confrontation de son expérience et de sa lecture de Pascal, son maître à penser. A l'aune des 'Pensées' du grand philosophe, elle propose en toute humilité un petit manuel pour 'mieux vivre’' sa condition d'Homme du XXIème siècle. Ce livre permettra à chacun, qu'il soit croyant ou non, de retrouver un chemin de paix et de joie qui apporte du sens à son existence.Flammarion

Le célibat, Sources Vives
Différents auteurs
Interroger le célibat, cet état de vie qui peut être subi ou bien choisi. Le célibat peut-il être un chemin de bonheur et d'épanouissement ? Sur quoi peut-on fonder une vie célibataire ? Théologiens, pasteurs et... célibataires proposent dans ces quelques pages une réflexion ou des témoignages qui permettent de mettre en lumière le sens de cet état de vie ouvert, lui aussi, à l'amour et à la fécondité.
Communauté de Jérusalem

Jade et les mystères sacrés de la vie
François Garagnon
Ce livre est une quête, il interpelle chacun, proposant à travers le personnage de Jade des réponses simples sur la Vie et ses nombreux mystères, mais des réponses qui ne sont pas définitives, laissant ainsi à chacun la possibilité de continuer à se poser des questions, et d'essayer de trouver une certaine forme de réponse. Monté-Cristo - Roman petit format

Apprivoiser son ombre
Père Jean Monbourquette, Québécois, psychologue et prof
Comment unifier notre personne en nous assumant pleinement ?
Broche

La liberté intérieure
Jacques Philippe, Prêtre depuis 1985,
Ecrit dans un style simple et concret ce livre aborde le thème de la liberté intérieure. (liberté et acceptation de soi, de l’autre, de la souffrance; liberté et instant présent; pauvreté et liberté; liberté et l'Esprit.......)
Editions des Béatitudes

Le sourire de Jésus
Père Descouvremont
Cet ouvrage ne s'adresse pas spécifiquement aux célibataires
Editions des Béatitudes

Le psychanalyste et le bibliste : La solitude, Dieu et nous
Jacques Arènes, psychanalyste, enseignant, Pierre Gibert, jésuite
La solitude nous concerne tous. Que dit la Bible de cette réalité souvent difficile et comment peut-elle nous aider à en faire l’apprentissage ? Les résonances sont multiples entre cette forte angoisse de notre culture et celle de l’homme biblique : solitude du désert, de l’accusé, du choix, des commencements, du secret. Solitude de Marie, du Christ, de la femme adultère, du jeune homme riche, d’Adam, d’Abraham, des prophètes …
Bayard – 2007

Célibataires, Osez le mariage
Père Pascal Ide, Dr en médecine, philo et théologie
La route qui conduit du célibat vers le mariage est répartie en huit étapes, progressives. Très concrètes, celles-ci conjuguent d’expériences et conseils pratiques.
Saint Paul - 2000

Dieu ne m’a pas oublié
Dominique de Monléon
Célibataire mariée tardivement et témoignant de ce temps d’attente que vivent les célibataires, les luttes comme les espoirs liés à un état de vie où le projet de Dieu tarde à se dévoiler.
Saint Paul - 2001

Articles

(1/10/2007 – Il est Vivant) Le célibat : une souffrance intime … partagée par une multitude. De ce phénomène, le père Luc Ravel prend pleinement conscience en 1996, au moment où lui est confié l’animation d’un groupe de personnes seules crée un an auparavant.
Comme la plupart d’entre nous, je connaissais des personnes célibataires mais je n’avais pas du tout saisi l’ampleur et la profondeur du phénomène », reconnaît-il sans ambages. Depuis, le célibat ne l’a plus “quitté” et c’est aujourd’hui dans toute la France que le Père Luc accompagne des centaines de solos cathos ou en recherche. La tâche est immense et la cause encore trop peu entendue. Ce prêtre dans la force de l’âge a pris la question à bras-le-corps. L’un de ses soucis majeurs : sensibiliser à cette question cruciale les laïcs mais aussi les prêtres, les évêques et l’Église tout entière. Pour y parvenir, son dynamisme semble inépuisable. Avec le soutien logistique de petites équipes dont il sait s’entourer, les initiatives se multiplient tout au long de l’année : conférences, week-ends, etc. Et l’été n’est pas toujours synonyme de répit. C’est ainsi qu’en août dernier, le “Jubilé de l’Amour” a poussé de très nombreuses personnes “seules” sur les routes d’Assise à Rome. Rome, où le père Luc n’hésite pas à aller “plaider la cause” en haut lieu avec pour seules armes son franc sourire, son regard d’un bleu pétillant et sa détermination sans faille. C’est que le célibat est l’affaire de tous et déborde de beaucoup le seul monde catholique. « Il n’y a qu’à consulter le site de l’Insee, au mois de janvier chaque année, pour se rendre compte de la progression constante des solos –célibataires, veufs, veuves, divorcés, etc. »
Un célibat d’attente
Aussi parlantes soient-elles, ces statistiques ne diront cependant jamais rien sur le mal-être généré par cette situation chez la plupart de ceux qui sont directement concernés. « Il nous faut saisir et rejoindre les sentiments d’une personne qui, sans l’avoir choisi, est toujours seule à 35, 40 ou 45 ans », note avec délicatesse le Père Luc, habité par les milliers de confidences reçues depuis plus de dix ans. Mais si l’heure est toujours à la compassion, rien ne sert de s’appesantir et encore moins de larmoyer. Ce n’est d’ailleurs pas le style de ce prêtre énergique qui ne croit pas à la fatalité et n’hésite jamais à aborder devant ses publics le thème souvent dérangeant de l’engagement. À l’expression “célibat non choisi”, il préfère de loin le “célibat d’attente”. « L’attente, entendue non comme une passivité, précise-t-il, mais plutôt comme une espérance. Une espérance fondée sur l’assurance que Dieu, jamais, ne nous abandonnera. » Mais que faire de cette attente lorsqu’elle semble vouloir se prolonger indéfiniment et que la saison de l’amour ne vient toujours pas ? Comment transformer chaque jour cette attente en une véritable école du don de soi ?
C’est l’un des défis permanents lancés aux célibataires, qu’il s’agit d’accompagner. Le père Luc en est persuadé. Les temps forts, très utiles pour sensibiliser l’opinion, faire évoluer les mentalités et susciter le dépassement de soi chez les participants ne suffisent pas. Ils ne seront jamais que des feux de paille s’ils ne sont pas suivis par des rencontres régulières, où des amitiés se nouent au fil de l’année et où chacun accepte peu à peu d’avancer malgré tout dans la confiance. Toute une pastorale est à imaginer… Une chose est sûre : le combat d’avant-garde du père Luc a encore de beaux jours devant lui !

Notre-Dame de l'Ecoute Centre - Célibataires Chrétiens Région Centre

vendredi 4 mai 2012